‘Comment le peuple palestinien fut inventé’

Les notions de “peuple palestinien” et de “Territoires palestiniens” ne sont qu’une “pure fumisterie” et un “stratagème politique pervers” pour dénigrer la légitimité de l’État d’Israël et remettre en question le Droit inaliénable du peuple juif à vivre sur sa Terre ancestrale, soutient le politologue américain David Horowitz dans un petit livre décapant, Comment le peuple palestinien fut inventé (Éditions David Reinharc, 2011), traduit en français de sa version originale anglaise par le politologue français Guy Millière. Cet opuscule choc est une réponse cinglante à l’essai très controversé de l’universitaire israélien Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé ?, publié aux Éditions Fayard en 2009 -un best-seller: 150000 exemplaires vendus en France.

David Horowitz est l’un des grands intellectuels conservateurs américains contemporains. Il fut l’un des fondateurs de la Nouvelle Gauche aux États-Unis avant de rejoindre le Mouvement conservateur. Auteur d’une vingtaine de livres, dont plusieurs sont devenus des best-sellers internationaux, notamment son autobiographie, Radical Son, il a créé au début des années 2000 l’un des principaux Magazines en ligne américains, Frontpage Magazine, et un Centre de Recherche, le David Horowitz Freedom Center.

David Horowitz n’y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il étaye ses réflexions sur le conflit israélo-palestinien.

Selon cet intellectuel pourfendeur des régimes autocratiques et de l’islamisme radical, l’invention du “peuple palestinien” a toujours eu un dessein très clair: la volonté politico-existentielle de détruire l’État d’Israël.

“Dès lors qu’il n’y avait pas de “peuple palestinien” avant la création de l’État d’Israël, et que l’idée de “peuple palestinien” est une invention récente, et dès lors que les Arabes palestiniens eux-mêmes sont simplement des Arabes venus pour une bonne part d’entre eux comme immigrants de pays voisins, il n’est pas étonnant que nombre des principaux créateurs de l’Organisation de Libération de la Palestine (O.L.P.) n’aient jamais vécu dans la Palestine mandataire, et moins encore dans les Territoires attribués aux Juifs par l’O.N.U. en 1948. Feu Edward Saïd, qui fut longtemps l’intellectuel “palestinien” le plus connu internationalement, a grandi dans une famille égyptienne avant de partir vivre aux États-Unis. Yasser Arafat lui-même est né et a grandi en Égypte”, rappelle David Horowitz dans son livre.

Le conflit du Proche-Orient n’est pas la résultante de la revendication du Droit d’un peuple à exister à côté d’un autre peuple. La notion de “peuple palestinien” a été créée de toutes pièces après la fondation de l’O.L.P., souligne David Horowitz.

“Le conflit du Proche-Orient tient à la volonté du monde arabe de détruire Israël et au refus catégorique des pays arabes et des Arabes palestiniens d’accepter l’existence de l’État hébreu. Si les Arabes étaient prêts à reconnaître Israël et à vivre en paix avec lui en tant qu’État du peuple juif, il y aurait sans doute eu depuis longtemps, en supplément de la Jordanie, un État arabe palestinien. Durant le processus d’Oslo, au moment précis où l’O.L.P. faisait semblant de reconnaître l’existence d’Israël -ce qui lui a permis la création de l’Autorité palestinienne-, il était clair que l’objectif de l’O.L.P. demeurait la destruction d’Israël.”

Pour David Horowitz, la revendication insistante des Palestiniens d’un “Droit au retour” en Israël pour cinq millions de réfugiés palestiniens est une “demande absurde, numériquement parlant” qui n’a qu’un seul but: l’annihilation de l’État d’Israël.

“Cette demande équivaut à vouloir submerger la population juive par un afflux massif et artificiel de populations arabes, à la rendre minoritaire et à faire disparaître l’État d’Israël. Le recours à la notion de “Droit au retour” est, de surcroît, une façon de retourner contre Israël une notion essentielle pour l’État juif. Plus de 90% des Arabes palestiniens vivant aujourd’hui en Cisjordanie et à Gaza n’ont jamais passé un seul instant de leur vie sur le Territoire d’Israël. La demande d’un “Droit au retour” pour les “réfugiés palestiniens” a été et reste l’expression d’un mépris insondable pour les Juifs, pour leur souffrance et pour leur Histoire. Cette revendication inepte indique une volonté claire de détruire Israël en tant qu’État du peuple juif. Faire des Juifs une minorité dans leur propre pays anéantirait la raison d’être d’Israël. Les dirigeants “palestiniens” ne l’ignorent pas.”

David Horowitz est résolument convaincu que le “problème palestinien” est un “problème” qui a été intégralement créé par les Arabes, et ne pourra être résolu que par eux seuls.

“Les Arabes palestiniens ont déjà un État: en Jordanie. Ils forment la majorité de la population jordanienne, mais il n’y ont aucun Droit. Pourquoi l’Autorité Palestinienne ne lutte-t-elle pas pour la “libération” des Arabes palestiniens de Jordanie? La seule réponse possible à cette question capitale est que cette lutte ne lui permettrait pas d’incriminer les Juifs… Si les Arabes palestiniens voulaient un État, on pourrait dire qu’ils ont déjà la Jordanie, on pourrait dire aussi qu’un Accord sur la création d’un État supplémentaire serait envisageable. Mais les Arabes palestiniens ne veulent pas un État. Ils veulent uniquement détruire Israël et tuer les Juifs. C’est tout. Cette réalité est moralement odieuse. Pourtant, la “cause palestinienne” est soutenue par la Communauté internationale, à la seule exception des États-Unis. Ce soutien n’a pas d’explication logique, sinon la volonté farouche de voir détruire un État que les Juifs ont créé et de voir disparaître le peuple juif. Ce qui est le plus révoltant, c’est que les “Palestiniens” sont des assassins que l’on excuse parce qu’ils tuent des Juifs.”

 

In his book Comment le peuple palestinien fut inventé, American author David Horowitz says the Palestinians are making false claims, including to their “right of return,” in order to ensure the destruction of Israel as a Jewish state.